Ils sont partis trop tot : Richard Burns
Dans une petite série d'article, je vais m'efforcer de vous présenter trois grands pilotes dont la disparition m'a particulierement affecté.
Commençons par Richard Burns, ce fantastique pilote anglais décédé le 25 novembre 2005 d'une tumeur au cerveau.
Il commença a arriver en WRC en 1996 sur une Mitsubishi Carisma GT. Sa premiere vitoire ne tarda pas puisqu'il s'impose au Safari Rally du Kenya puis au Rallye de Grande Bretagne (chez lui) en 1998.
Suite à ça, il alla chez Subaru sur une Impreza et c'est ici qu'il rencontrera le sommet de sa carriere : 3 victoires en 1999 (Australie, Grece et Grande Bretagne), 4 victoires en 2000 (Kenya, Portugal, Argentine et Grande Bretagne) pour finir en 2001 par décrocher son seul titre de Champion du Monde des Pilotes en 2001 !
Ensuite, il alla chez Peugeot sur 206 où il ne fut pas très chanceux et où il dut subir les concurence interne de deux autres très grands champions : Marcus Gronholm sur terre et Gilles Panizzi sur Asphalte (le fameux Tarmac Expert). Il aurait put cependant remporter le titre en 2003 grâce a sa très grande régularité...
Mais sa carriere s'arretta brutalement lorsqu'il s'est evanoui au volant (hors de la course). On lui diagnostiqua une tumeur au cerveau... Malgré des signes éncourageant en 2004, la dure nouvelle de sa mort en 2005 secouera le milieu des passionnés de sport auto. En effet, il était très apprécié pour ses qualités de pilotes mais aussi pour ses qualités humaines. Un bien bel exemple que l'on peut donner est lorsqu'il a passé la ligne d'arrivée qui faisait de lui le champion du monde en 2001 ses premiers mots furent pour son copilote Robert Reid : "You're the best in the world !".
En hommage a son titre de 2001, Subaru a sorti une version RB5 de l'Impreza(1ere photo), puis après sa mort, en 2007, Subaru a sorti une version RB320 de l'Impreza (2nde photo), la encore en hommage a ce grand pilote dont les profits allait a son association "RB Foundation".
Bref, pour moi, Burns était un très grand pilote que j'admirais. Il n'en faisait pas trop, mais était toujours là avec un pilotage superbe !